mercredi 1 août 2012

Le pouvoir

''Que faire? Relire La Boétie et réactiver ses thèses majeures : le pouvoir n'existe qu'avec le consentement de ceux sur lesquels il s'exerce. Si ce consentement fait défaut, le pouvoir n'a pas lieu il perd prise. Car le colosse au pied d'argile tient ses pieds du seul assentiment du peuple exploité. Soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libre (La Boétie). Depuis le 16é siècle rien n'a changé. La brutalité du libéralisme n'existe que par l'acquiecement de ceux qui le subissent. En viendraient-ils à refuser leur collaboration, que cette forteresse deviendrait un tas de pierres sèches. La violence libérale n'est pas platonicienne, tombée du ciel et procédant d'idées pures. Elle monte du sol, surgit de la terre, s'incarne, prend figure humaine, utilise des voies de passages repérables, activées par des hommes ayant des visages; elle existe à cause de ceux qui contribuent à sa généalogie et à la persistance de cette monstruosité; elle s'incarne dans des lieux et des personnes, dans des circonstances et des occasions; elle se montre; elle est visible, donc fragile et délicate, atteignable, exposées, ainsi peut-on la combattre, l'empêcher, l'interdire.
La nature même des micro-fascismes, oblige à des micro-résistances. Aux multiples occasions de forces négatives opposons des forces réactives et stoppons la diffusion de l'énergie sombre. Soyons nominalistes : le libéralisme n'est pas une essence platonicienne, mais une réalité tangible, incarnée. On ne lutte pas avec des concepts comme avec des situations concrétes. Sur le terrain immanent, l'action révolutonnaire se définit par le refus de se transformer en courroie de transmission de la négativité.

samedi 24 janvier 2009

Atteinte à nos libertés fondamentales

TGV: Terrorisme à Grande Vitesse

Un appel à faire dérailler

le Terrorisme Alimentaire qui sabote la Biosphère!

Suite à mon mail précédent, intitulé "Kokopelli l'Insurgé", je souhaite rappeler que "Dans les cosmogonies Amérindiennes, Kokopelli est bien sûr le Semeur, le Joueur de Flûte, mais il est aussi le Shaman, le Farceur, le Vagabond, le Troubadour, le Colporteur, le Dissident, l’Hérétique, et le Séducteur."

L'Association Kokopelli existe toujours parce que le peuple nous a soutenus contre la Terreur d'Etat qui nous aurait sinon impitoyablement écrasés. Nous avons appris aujourd'hui que le Ministère de l'Agriculture a interdit au Potager du Roi (Château de Versailles) de commander des semences chez Kokopelli (ce qu'ils faisaient depuis un grand nombre d'années). Est-ce une nouvelle version du néo-libéralisme? Le Ministère de l'Agriculture va-t-il envoyer une missive à toutes les municipalités petites et grandes, à tous les jardins municipaux et botaniques, à tous les parcs régionaux, pour leur interdire de commander des semences chez Kokopelli? Les collectivités publiques auront-elles Monsanto comme fournisseur agréé et certifié conforme?

Cela fait plus de dix années que nous sommes harcelés par la mafia semencière et par leurs valets d'Etat. Parce que nous vendons des graines de tomates? Peut-être, mais surtout parce que nous promouvons des dynamiques d'autonomie: le jardinage familial, l'agro-écologie, la production autonome de semences, le soutien aux paysans du Tiers-Monde.

N'est-ce pas, en fait, cette promotion des Autonomies, en commençant par le jardin potager, que les Autorités reprochent réellement aux "Jeunes de Tarnac", (et à toute une "mouvance" qualifiée "d'anarcho-autonome" ou "d'ultra" afin de détourner l'attention de la crise qui se profile) ? A la question posée par le journal Libération (11 décembre) : "Comment s'expriment leurs velléités terroristes?", le contrôleur général Christian Chaboud, responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et leur mode de vie."

L'autonomie serait la preuve d'une tendance au sabotage et au terrorisme? Pathétique.

Une certaine presse s'est offert le luxe de grands titres lors de l'arrestation musclée des neuf jeunes de Tarnac accompagnée libéralement de télé-réalité. Cette même presse a quelque peu omis de "couvrir" la libération de sept d'entre eux avec les mêmes grands titres. Deux restent en prison: Julien Coupat et Yildune Levy. Je vous invite à consulter l'article publié en ce jour dans l'édition informatique du journal "le Monde" par le philosophe Michel Terestchenko "Non à la banalisation des législations d'exception!". Est-ce normal "que la nuit, toutes les deux heures, la lumière s'allume dans la cellule d'Yldune Lévy"? Est-ce normal qu'elle n'ait toujours pas été entendue par un juge d'instruction après 6 semaines d'incarcération? (Il est vrai que les juges d'instruction seraient sur un siège éjectable. Pour que peut-être l'Etat jouisse d'un peu plus d'Autonomie?)

Sont-ce les "dommages collatéraux" de la lutte anti-terroriste? Mais qui sont les vrais terroristes? Qui sont les vrais saboteurs? Ne sommes-nous pas confrontés à une gigantesque entreprise de sabotage à l'échelle planétaire? La biosphère est en train d'agoniser: pollution et érosion des sols, désertification, éradication de la biodiversité, cancérisation de l'humanité... Le principal coupable est l'agriculture chimique, mortifère et cancérigène. Le principal Terrorisme est Alimentaire: il permet de contrôler les peuples, il a été mis en place, depuis 1945, par les multinationales de l'agro-chimie et de la semence et par tous leurs complices dans certaines hautes administrations des pays Occidentaux.

Le manifeste "L'Insurrection qui vient" ne serait-il pas le cri de désespoir d'une certaine jeunesse face à l'autisme des Autorités sous le contrôle total de ces multinationales et de quelques empires financiers et économiques?

Ces multinationales continuent de s'organiser pour s'assurer du contrôle total de la planète et nous remercions tous ceux qui nous ont amené des informations concernant la nature et les agissements du MOMAGRI suite à mon appel à la vigilance. Le MOMAGRI est un "comité bien visible": ne le perdons pas de vue! Par contre, ses finalités réelles ne sont pas tout autant visibles.
Le MOMAGRI, le "Nouvel Ordre Mondial de l'Agriculture", c'est la recette assurée d'un nouveau TGV, un "Terrorisme à Grande Vitesse". Le nec plus Ultra du Terrorisme Alimentaire, une solution certaine pour la Fin dans le Monde.

Alors, non, je ne soutiens pas des saboteurs de TGV mais par contre, je dénonce les saboteurs de ce permanent "Terrorisme Alimentaire à Grande Vitesse".

Je ne promeus ni la violence (qui reste bien évidemment l'apanage "légal" des dominateurs), ni la non-violence. Mais une question reste entière: A quoi cela mène-t-il les tolérants de tolérer les intolérants? Que chacun tire les leçons du passé.

J'ai pu lire aujourd'hui que je détournais les fondements de Kokopelli, une association "distribuant des produits à l'ancienne"! Cela fait plus de dix années que je crie haut et fort qu'il ne sert à rien de protéger la biodiversité alimentaire si nous n'avons pas la liberté sociale de l'utiliser. Kokopelli n'est pas tourné vers le passé mais vers le futur. Au coeur de cette extinction d'envergure planétaire, nous voulons préserver des semences pour les oasis du futur, il est vrai, mais nous avons surtout à coeur de lutter pour conserver la liberté sociale de les jardiner et de les jardiner en agro-écologie.

Au risque de me répéter une énième fois, je réitère la question de Roger Heim en 1965, alors directeur du Muséum d'Histoire Naturelle et président de l'Académie des Sciences: «On arrête les “gangsters”, on tire sur les auteurs de “hold-up”, on guillotine les assassins, on fusille les despotes - ou prétendus tels - mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences?» Roger Heim avait préfacé l'ouvrage de Rachel Carson "Le Printemps Silencieux" qui dénonçait déjà en 1962 les incroyables méfaits de l'agro-chimie.

Qui mettra en prison les empoisonneurs publics?

Et au risque que d'aucuns m'accusent encore de mélange de genres, je réitère ce que j'ai exprimé dans mon article "Kokopelli, un joueur de flûte enchantée dans le Rêve de Gaïa": nous sommes spoliés par une confiscation systématique des plantes alimentaires, des plantes médicinales, des plantes sauvages, des plantes shamaniques, des extraits fermentés, du stevia, etc.

Et j'appelle à une Insurrection totale contre cette interdiction d'accès aux richesses de la biosphère.

Et j'appelle à la révolte des peuples contre cette Terreur d'Etat insidieuse qui nous pourrit la Vie.

Et je refuse de me calfeutrer dans le camp de ceux "qui ont les mains blanches mais qui n'ont pas de mains", comme le chantait le poète.

Kokopelli-ment vôtre. Dominique Guillet.


"De quel droit les Etats Occidentaux se mêlent-ils de légiférer et de criminaliser l’accès aux richesses de la biosphère, aux dons de la Terre Mère? Qu’attendent les peuples pour se révolter contre l’interdiction de concocter un extrait d’ortie ou de prêle pour soigner les légumes de leur jardin, contre l’interdiction de sucrer leur tisane avec du Stevia, contre l’interdiction de cueillir des champignons dans les prés à l’automne, contre l’interdiction de donner ou d’échanger des anciennes variétés de blés, de tomates, de maïs ou de courges? Nous exigeons un accès libre à toutes les richesses de la biosphère Gaïenne, à tous les dons de la Terre Mère. Maintenant. Et sans exception.

L’humanité est maintenant confrontée à un choix décisif: sombrer dans un esclavagisme chimique de synthèse, virtuel et artificiel (le véritable “enfer de la drogue”) ou se révolter pour recouvrer son droit inaliénable d’avoir recours aux plantes sauvages, aux plantes médicinales, aux plantes shamaniques et aux plantes alimentaires, le fruit de milliers d’années de co-évolution avec la biosphère. De ce choix dépend la survie de l’humanité, et d’une grande partie de la biosphère. Quant à Gaïa, une perle bleue sertie dans un univers de 135 milliards de galaxies, elle en a vu d’autres en 4350 millions d’années!"

Le bonheur

Le bonheur
Le chemin du bonheur
Le bonheur non dépendant passe par l'harmonie en nous et l'harmonie avec les êtres qui nous entourent et notre environnement. A cet effet la compréhension de nos fonctionnements et la modification éventuelle de ceux ci sont indispensables de telle sorte que les fluctuations de l'existence ne puissent plus nous affecter.
Comment y parvenir?
Vis à vis des événements sur lesquels nous n'avons aucun pouvoir, comme les catastrophes naturelles vu les rigueurs du climat, nous devons les accepter en nous efforçants de nous adapter aux circonstances. Geindre ou se révolter ne sert à rien qu'à créer des émotions et nous faire souffrir.
Sur les conditions dans lesquelles nous vivons nous avons un certain pouvoir; si notre travail ne nous satisfait pas, nous pouvons en changer, si notre salaire est insuffisant nous pouvons suivre des cours du soir et passer des examens pour améliorer notre situation financière, si nous sommes malades à cause d'un excès de nourriture ou de boisson nous pouvons changer nos habitudes alimentaires etc etc...
Quelquefois nous avons des demandes excessives dans tel ou tel domaine : un amour démesuré pour l'argent et les biens, un attrait pour le sexe qui occupe toutes nos pensées, la recherche effrénée d'une position sociale avantageuse qui nous donne un certain pouvoir.
Si les désirs sont une composante de la nature humaine et doivent être accomplis, il n'en demeure pas moins que nous ne devons pas en être esclaves. Ceux qui nous volent notre liberté, c'est à dire ceux pour lesquels une tension permanente a lieu en vue de leur réalisation, ainsi que ceux qui sont irréalisables mais que nous voulons néanmoins satisfaire, doivent être dépassés, transcendés, sans qu'il y ait souffrance et refoulement. En ce qui concerne les actions que nous réalisons, lorsque le résultat n'est pas conforme à notre attente, en général nous refusons ce résultat ou même nous nous révoltons contre lui avec toutes les émotions qui en découlent.
Pour pallier à cette situation nous n'accomplirons pas d'actions importantes à la légère. Chaque action sera pesée et analysée en tenant compte de la justesse de la situation du moment.
Ensuite, ayant agi comme nous devons le faire, nous accepterons le résultat qui s'ensuit, quel que soit celui-ci, en sachant bien qu'une action n'amène pas toujours le résultat escompté.
Dans la recherche du bonheur notre relation avec les autres tient une part importante; non pas dans le sens que nous l'entendons généralement, c'est à dire que ceux-ci se conforment à nos désirs, satisfassent nos demandes, comblent nos besoins, mais dans le sens que nous les acceptions nous-même, quels que soient leurs comportements à notre égard, que nous acceptions qu'ils soient différents de nous et, de ce fait, ne puissent pas toujours répondre à notre attente et qu'enfin nous ne les annexions pas. En procédant de cette manière nos semblables, seront incapables de nous ravir notre sérénité.
Il est important également que nous ne soyons plus soumis aux différents personnages qui nous composent, que nous ne soyons plus tiraillés entre diverses tendances quelquefois totalement antagonistes. Ces nombreuses facettes doivent être placées sous une autorité centrale qui contrôle et coordonne tout l'ensemble amenant en nous une stabilité intérieure, une permanence.
La dispersion intérieure ne peut amener que la dispersion extérieure avec toutes les émotions et les souffrances qui en découlent.
Le passé nous a légué beaucoup de choses : des complexes d'infériorité, de supériorité, de culpabilité, des infantilismes : besoin excessif d'être aimé, compris, admiré, des faiblesses de tous ordres et aussi des traits de caractère : agressivité, jalousie, haine, convoitise, orgueil etc... tout ceci est un manque de liberté intérieure.
L'acceptation inconditionnelles de soi, de tous les phénomènes qui sont en nous, allié à une vigilance de tous les instants, une prise de conscience, une connaissance de soi approfondie, doit nous permettre, sans tension, ni conflit d'éroder petit à petit tous ces esclavages intérieurs et de nous en libérer.
Il est capital aussi de mettre en cause notre égoïsme. Il ne faut pas que nous soyons le centre du monde et transformons tout le reste en satellites devant normalement graviter autour de nous.
Et enfin il est nécessaire de réduire de plus en plus les émotions négatives qui se font jour chaque fois que nous refusons un événement quelconque, une situation, le comportement d'une autre personne.
Notre façon de procéder dans ce domaine est fondamentale. Chaque événement en lui même est neutre. Ce n'est pas à cause de lui que nous sommes perturbés mais de l'impact qu'il a sur nous et qui résulte de notre propre interprétation de la chose, du jugement que nous en portons, et ceci est dû à deux facteurs principaux
premier facteur : notre susceptibilité, notre orgueil, notre dispersion mentale découlant de notre passé
deuxième facteur: la peur sous-jacente présente en chacun de nous et qui se traduit par un réflexe d'auto-défense.
Nous sommes bardés de dépenses psychologiques et lorsque nous nous sentons agressés ou que quelque chose ne va pas dans le sens que nous désirons, nous nous défendons en le repoussant : par des paroles, des pensées et parfois des actes ou alors nous nous esquivons.
Nous sommes comme une armée sur la défensive : lorsqu'elle est attaquée elle repousse l'agresseur ou elle fuit.
Les personnes dont la peur est très grande peuvent même attaquer préventivement, c'est le cas de celles qui sont hargneuses, désagréables, agressives.
Pour diminuer l'influence de ces facteurs sur nous, lorsque nous pensons être agressés ou lorsque la situation n'est pas celle que nous espérions, il est important de relativiser l'événement, de prendre du recul par rapport à lui, d'avoir un certain détachement et de rester maître de soi. Nous ne serons plus ainsi le sujet d'émotions variées et nombreuses.
C'est de cette manière que s'ouvrira le chemin, la voie étroite qui nous conduira au bonheur non dépendant qui n'oscillera plus comme le pendule entre heureux et malheureux. Ce bonheur ne sera pas un bonheur résultant de la satisfaction d'un désir ou de l'éloignement d'une souffrance mais il sera un état qui émane de notre être : un état de paix, de plénitude, de sérénité.
C'est la le sens de chaque vie humaine.

samedi 28 juin 2008

Journée internationale de soutien au Tibet

Journée internationale de soutien au Tibet

Dear friend,

Thanks for joining us and sharing our vision of a world glittering with candles for freedom and hope.

7.8.2008 9 p.m. We Will Unite Our Light

At the same time we wanted to tell you that our cause needs your urgent help.
We are slightly less than 6 weeks before the opening ceremony of the Olympic Games, and our number is short of what we need to be effective.

Please forward the message below to as many of your contacts as you can.

We will reach our goal ONLY with your help.

3 things that can also help.

1. Post our web site in your web site or blog it.
2. Talk about our campaign with people of the media.
3. Contact organizations with mailing lists and ask them to help us.

Love

Candle for Tibet

zz



Suggested Invitation


Subject: Do you believe in freedom?



Dear friend,

Do you value freedom?

Do you care about it?

Do you want to have a say?

Be part of something HUGE, Join 100 million people who will say:

YES

To freedom in TIBET, and in other parts of the world.

Light a Candle for Tibet at your home, workplace or in a public place.
(On Thursday August 7th, the night before the Olympic Games start)

You will not be alone. Many millions around the world will do the same in prayer for freedom and hope.

And our candles will be seen by billions on TV screens all over the world on the day the Olympics open. Tibet will not be forgotten.

Join http://www.candle4tibet.org/ today and invite all your friends to join too.

UNITED, Nothing Can Stop Our Light From Shining.

Please forward this email to as many of your contacts as you can. Every single one of them can be a new engine for our growth.